Khaled As-Sa'id / Translated By Maurice Saliba / Dec 18, 2008

(Dédié à la bien-aimée Raja Muhammad)

 

Une distance énorme sépare la beauté des slogans et la turpitude de l’application. Les courants de l’islam politique ont l’habitude de présenter leurs thèses avec des slogans chatoyants, d’orner leurs principes avec des expressions vibrantes n’ayant aucun sens. Ni le passé glorieux ne nous fournit des preuves percutantes ou des arguments convaincants, ni le présent avec ses visions et ses réalités ne s’accordent avec la romance de ces slogans creux.

 

L’islam et la prétendue promotion de la femme

 

« L’islam a honoré la femme… »

 

« L’islam a provoqué une révolution blanche ayant permis à la femme de sortir du néant à l’existence et de l’obscurité à la lumière. »

 

« Des centaines d’années avant l’Occident, l’islam a protégé les droits des femmes et a garanti leur dignité humaine. »

 

Voilà un panel d’adages et de slogans que nous entendons souvent et que les jurisconsultes ainsi que les docteurs de la loi islamique et les fanatiques de l’islam répètent sans cesse pour répliquer à ceux qui revendiquent la libération de la femme de l’impérialisme masculin et de l’hégémonie de la société patriarcale. Dans leur stratégie qui consiste à durcir leur étreinte et leur mainmise sur les femmes, sous prétexte de les conserver comme de les protéger contre les vagues de l’occidentalisation, de la corruption et de la débauche, les intégristes adoptent deux axes. D’une part, ils mettent l’accent sur les habitudes comme sur les traditions sociales qui défavorisent la femme. Et d’autre part, ils sélectionnent et mettent, de façon intelligemment délibérée, en exergue, des versets coraniques, des hadiths attribués à leur prophète ainsi que des faits historiques qui favorisent et honorent la femme. Ils exposent cet ensemble comme étant, dans sa totalité, la position authentique de l’islam à l’égard de la femme.

 

Faire endosser aux habitudes comme aux traditions sociales la responsabilité des échecs et de la soumission de la femme, n’est qu’un stratagème artificiel destiné à brouiller les cartes. Sinon, comment peut-on expliquer la spécificité de l’attachement des musulmans, contrairement à tous les peuples de la terre, à des enseignements, des rites et des pratiques relatifs à la femme, abstraction faite de l’espace géographique dans lequel ils vivent ?

 

Quant à la politique de sélectionner dans le patrimoine islamique ce qui dessert les intérêts de certains groupes religieux, elle peut parfois conduire aux résultats escomptés. Cependant, cette stratégie demeure totalement inefficace lorsqu’on cherche à occulter toutes les antonymies embarrassantes et les contradictions aberrantes qui regorgent dans ce fameux patrimoine. C’est ce qui a permis, par exemple, au prédicateur saoudien, Ayedh al-Qarni, de déclarer pour la première fois dans un film documentaire « Femmes sans ombres », de la courageuse cinéaste saoudienne, Haïfa Mansour, que l’islam autorise la femme à montrer son visage et ses mains. Or, le lendemain, et suite aux vitupérations de ses homologues, le bonhomme se rétracte et déclare dans la presse locale que la parole qu’il avait prononcée la veille n’était qu’un lapsus insignifiant et qu’une révision sérieuse et approfondie des traités d’interprétation et des explications des docteurs de la loi islamique a révélé son erreur et la caducité de ses propos !

 

Ce « vénérable » prédicateur qui est un fin connaisseur de ces questions sensibles, est loin d’être amnésique, contrairement à ce qu’il a voulu faire croire. Cependant, comme le film devait être projeté au Consulat de France à Djeddah, il fallait se comporter avec tact et « diplomatie » et tenir un langage tolérant et agréable devant des occidentaux qui appréhendent l’intransigeance et le puritanisme du discours islamique. Après la projection du film, ce prédicateur, prétendu tolérant et modéré, se démasque et avoue devant la presse son erreur. Ainsi récupère-t-il sa véritable nature et confirme ses implacables convictions.

Les intégristes ne cessent de s’approprier tout ce qui est bon en faveur de l’islam, et de nier toutes les aberrations qui en émanent. Ils s’évertuent à décorer l’islam de tous les insignes de modernité et de supériorité sur toutes les religions, les idéologies et les mouvements des droits de l’homme et de l’égalité. Pour se faire, ils scandent tantôt un verset coranique, comme : « Je ne laisse pas perdre l’action de celui qui, parmi vous, homme et femme, agit bien. » (C 3,195), tantôt un hadith, tel que : « Les femmes sont les soeurs utérines des hommes. » En dépit de cette stratégie, que peuvent-ils répliquer à tous les versets, les hadiths, les commentaires, les interprétations et les préceptes qui attribuent à la femme des qualificatifs déshonorants et la privent de sa dignité humaine ?

Dieu merci ! Notre patrimoine islamique est largement accessible à tout le monde. Aucune porte n’empêcher les intéressés de fouiner dans son univers magique. Aucun mot de passe ne réduit notre capacité de décoder ses mystères. Nous n’avons aucun besoin de lire entre les lignes ni de foncer dans ses méandres lointains. L’autre face que révèlent les hommes musulmans à leurs femmes et l’occultent devant l’Occident, flotte sur la surface de ce patrimoine comme un cadavre décomposé depuis des siècles… Cependant, il faut prendre le temps de lire et de comprendre ? Laissez-nous puiser dans les entrailles de ce « merveilleux » patrimoine, à la recherche des images qui « honorent » la femme et des marques de « considération » qui singularisent l’islam. Cette croyance prétend être au-dessus des religions qui l’ont précédée, et supérieure aux courants de pensée et aux lois humaines qui l’ont suivi. Malgré leur évolution et leur mise à jour, l’islam les considère comme immatures et incapables de rejoindre ses valeurs ou de dépasser ses enseignements.

 

La femme dans le Coran : polygamie illimitée

 

« L’amour des biens convoités est présenté aux hommes, sous des apparences belles et trompeuses, tels sont les femmes, les enfants, les lourds amoncellements d’or et d’argent. » (C 2,13)

 

« Si vous craignez de ne pas être équitables à l’égard des orphelins, alors épousez autant qu’il vous plaît de femmes, par deux, trois ou quatre. Et si vous craignez d’être injustes, n’en épousez qu’une seule et celles que vos mains droites ont acquises. » (C 4, 3)

 

« Ceux qui n’ont de commerce qu’avec leurs femmes et avec celles que leurs mains droites ont acquises, ils n’encourent aucun blâme. »

(C 70,29-30)

 

« Celui qui parmi vous n’est pas en mesure de se marier à des femmes honnêtes et croyantes, prendra de celles que vos mains droites ont acquises. » (C 4,25)

 

« Il ne t’est pas permis de prendre d’autres femmes que celles que tu possèdes, ni les échanger contre d’autres, quand même leur beauté te charmerait, à l’exception de celles que ta main droite peut acquérir. » (C 33,52)

 

« O apôtre d’Allah ! Nous t’avons autorisé à épouser les femmes que tu auras dotées et les captives que ta main droite a acquises. » (C 33,50)

 

Répudiation

 

« Le Seigneur peut donner à l’homme, s’il vous répudie, des épouses meilleures que vous, des femmes qui professent l’islam, croyantes, pieuses, pénétrées de repentir, obéissantes, observant le jeûne, des femmes déjà mariées précédemment ou vierges. » (C 66,5)

 

« Si les femmes répudiées laissent écouler le temps de trois menstrues avant de se remarier. Elles ne doivent point cacher ce qu’Allah a créé dans leur sein. Il est plus équitable que les maris les reprennent quand elles sont dans cet état, s’ils désirent la paix. Les femmes à l’égard de leurs maris et ceux-ci à l’égard de leurs femmes doivent se conduire honnêtement. Les maris sont supérieurs à leurs femmes… la répudiation peut se faire deux fois : la reprise de la femme ou sa répudiation (avec générosité). » (C 2,20)

 

« O Prophète ! Si vous répudiez vos femmes, ne le faites qu’au terme marqué ; comptez les jours exactement. » (C 65,1)

 

« La répudiation peut se faire deux fois : ou on garde la femme avec honnêteté, ou on la renvoie avec politesse. Il ne vous est pas permis de garder ce que vous leur avez donné, à moins que vous ne craigniez de ne point observer les limites d’Allah… Si un mari répudie sa femme, il ne lui est pas permis de la reprendre que lorsqu’elle aura épousé un autre mari, et que celui-ci l’aura répudiée à son tour. Il ne résultera aucun péché pour aucun des deux, s’ils se réconcilient croyant pouvoir observer les préceptes d’Allah… » (C 2, 229-230)

 

Témoignage des femmes

 

Appelez deux témoins choisis parmi vous ; si vous ne trouvez pas deux hommes, appelez-en un seul et deux femmes parmi les personnes habiles à témoigner ; afin que, si l’une oublie, l’autre puisse rappeler le fait. Les témoins ne doivent pas refuser de faire leurs dépositions toutes les fois qu’ils en seront requis. Ne dédaignez point…

 

Héritage

 

« Allah vous commande, dans le partage de vos biens entre vos enfants, de donner au fils mâle la portion de deux filles. » (C 4,1)

 

« Si les héritiers sont des frères et soeurs, le fils aura la portion de deux filles. Allah vous l’explique clairement, de peur que vous ne vous égariez… » (C 4,176)

 

 

 

Supériorité de l’homme

 

« Les femmes doivent, à l’égard de leurs maris, se conduire honnêtement. Les maris sont supérieurs à leurs femmes. » (C 2,228)

 

« Les hommes ont autorité sur les femmes, en vertu de la préférence qu’Allah leur a accordé sur elles, et à cause des dépenses qu’ils font pour assurer leur entretien. Les femmes vertueuses sont pieuses : elles préservent dans le secret ce qu’Allah préserve. Admonestez celles dont vous craignez l’infidélité ; reléguez-les dans des chambres à part et frappez-les. Mais ne leur cherchez plus querelle, si elles vous obéissent... » (C 4,34)

 

« Si une femme craint la violence de son mari ou son aversion pour elle, il n’y a aucun mal à ce qu’ils s’arrangent à l’amiable : la réconciliation vaut mieux. » (C 4,128)

 

La femme dans les hadiths

 

Les compilateurs de hadiths ont, entre autres, collecté un grand nombre de propos attribués à Mahomet concernant la femme. En voici quelques échantillons :

 

« Le diable n’a jamais demandé quelque chose sans l’obtenir des femmes. »

 

« Dès qu’un homme se trouve seul avec une femme, le diable s’installe aussitôt entre eux. »

 

« Le diable est toujours présent lorsqu’un homme se trouve avec une femme. Il est préférable qu’un homme se frotte avec un cochon qu’avec une femme qui ne lui appartient pas. »

 

« Lorsque la femme vient, le diable arrive avec elle, et lorsqu’elle part, il part aussi avec elle. »

 

« La femme se présente toujours à l’homme sous l’image d’un diable et lui tourne le dos de la même manière. Si quelqu’un d’entre vous rencontre une femme et la convoite, qu’il se dépêche aussitôt chez son épouse pour se soulager. Ainsi se délivre-t-il du mal. »

 

« Un homme qui passe la nuit chez une femme divorcée ou veuve, ne peut être qu’un fornicateur. »

 

« Dis aux croyantes de baisser leurs regards et de protéger leurs sexes. »

 

« L’homme convoite la femme comme elle le convoite. Même s’ils sont pieux ? Lui demande-t-on. Oui. C’est aussi valable pour Marie fille d’Umran et Yahya fils de Zakarias, répond-il. »

 

« Un des droits de l’homme sur la femme est absolu. S’il convoite sa femme qui se trouve sur le dos d’un chameau, elle ne pourra pas refuser. »

 

« Si un homme appelle sa femme pour son plaisir sexuel, elle devra obéir, même si elle est aux fourneaux. »

 

« Sans Eve aucune femme n’aurait trahi son mari toute la vie. »

 

« Iblis, le grand diable, s’adresse à ses semblables et leur dit : ‘Occupez-vous de la chair, de l’alcool et des femmes. Ils sont la source de tout mal’. »

 

« Je ne crains aucune sédition dangereuse pour ma communauté que celle des femmes et du vin. »

 

« La femme est comme un os. On le casse si on veut l’aligner. Il faut donc laisser la femme telle qu’elle est, et en jouir, même si elle est courbe. Si vous cherchez à l’aligner, vous la briserez. La briser, c’est la répudiation. »

 

« Pas de mariage sans tuteur. »

 

« Toute femme qui se marie sans l’autorisation de son tuteur, son mariage est nul. » (Mahomet a répété ce hadith trois fois).

 

« Si je dois ordonner à quelqu’un de s’agenouiller devant un autre, j’ordonnerai à la femme de se mettre à genoux devant son époux en vertu du grand droit qu’il a sur elle. »

 

« Si un homme demande à sa femme de le rejoindre au lit et elle refuse, les anges la maudiront. »

 

« Toute femme qui décède alors que son époux était satisfait d’elle, ira immédiatement au paradis. »

 

« La femme ne peut rien donner de sa maison sans l’autorisation de son époux. Si elle le fait, elle sera la coupable et lui le bénéficiaire. Qu’elle

ne jeûne pas sans son autorisation. Et si elle le fait, et a faim et soif, son

jeûne ne sera pas accepté. Si elle sort de son domicile sans son autorisation, les anges la maudiront jusqu’à ce qu’elle y retourne et fasse pénitence. »

 

« La femme sera la plus proche d’Allah, lorsqu’elle se tient au fond de sa maison. Sa prière au fond de sa maison est mieux qu’à la mosquée. Sa prière dans sa cellule est encore plus valable que sa prière dans sa maison.

La cellule est une maison à l’intérieur d’une autre. C’est un lieu pour se cacher. »

 

« La femme est un handicap en soi. Si elle sort, le diable la séduira. »

 

« La femme a dix handicaps. Si elle se marie, la mari lui cache un seul. Et lorsqu’elle décède, le tombeau lui cachera les autres. »

 

« Jamais un peuple ne peut réussir, s’il est gouverné par une femme. »

 

 

« Les femmes mariées vous sont interdites, sauf celles que vos mains droites ont capturées. »

 

« La capture d’une mécréante défait le mariage, même si son époux, le mécréant, est capturé avec elle. »

 

« Le chien, l’âne et la femme couperont la prière, s’ils passent devant le croyant et le séparent de la direction de la Mecque. »

 

« La mécréance des femmes peut être invraisemblable, de telle sorte que l’enfer en est plein. Elles peuvent conduire leurs époux à l’impiété, ainsi que leurs bienfaiteurs. »

 


 

« Malheur à celui qui est esclave d’une épouse. »

 

« On m’a montré l’enfer. La plupart de ses occupants sont des femmes. »

 

« Si vous lâchez un peu la bride à la femme, elle vous amènera loin au galop. Si vous lui cédez un pouce d’impudeur, elle en usera beaucoup. Mais si vous la contrôlez et endiguez ses caprices, vous la gagnerez. »

 

 

« Consultez-les et faites toujours le contraire. »

 

« Je n’ai pas laissé derrière moi une sédition aussi nuisible que celle des femmes. »

 

« S’il faut être pessimiste, ce sera à l’égard de trois : la femme, la demeure et le cheval. »

 

« La manigance des femmes est énorme et leur mal est contagieux. Ce qui domine chez elles, c’est le mauvais caractère et la faiblesse d’esprit. »

 

« Moi je ne serre pas la main d’une femme. »

 

« Celui qui touche la main d’une femme qui ne lui appartient pas, aura un charbon brûlant dans sa main le jour de la résurrection. »

 

« Il est interdit aux femmes de se plaindre ou de gémir devant les hommes, ou encore de s’isoler avec eux. »

 

« Allah n’autorise les femmes à sortir de chez elles que pour subvenir à leurs besoins. »

 

« O hommes ! Interdisez à vos femmes de porter des parures et de se pavaner dans les mosquées. »

 

« Aucune femme qui se parfume ne peut nous joindre pour la prière. »

 

« Si une femme parfumée, passe devant un groupe d’hommes, cela signifie qu’elle est adultère. »

 

« Si l’une d’entre vous se rend dans une mosquée, elle ne devra toucher à aucun parfum. »

 

« Toute femme parfumée qui sort et passe devant des hommes afin de se faire remarquer, doit être considérée comme une femme adultère, car son regard en est témoin. »

 

« En présence de son mari, la femme doit se parfumer avec le meilleur parfum, porter ses atours et ses bijoux les plus beaux et se présenter ainsi devant lui, matin et soir. »

 

« Si vous demandez aux femmes quelque objet, faites-le derrière un voile. Cela est plus pur pour vos coeurs comme pour les leurs. »

 

« Allah maudit les femmes qui ajournent, c’est-à-dire celles qui ne satisfont pas immédiatement les désirs de leurs époux au lit, en répétant ‘je vais venir, je vais venir’. Elles les font attendre jusqu’à ce qu’ils sombrent dans le sommeil. »

 

« L’apôtre d’Allah a répondu, à un homme venu lui demander s’il pouvait épouser une femme qu’il aime, mais qui n’est plus vierge : ‘n’as-tu pas une servante avec laquelle tu peux t’amuser ?’ »

 

« Quelqu’un a demandé à l’apôtre d’Allah, quelle est la meilleure des femmes ? Il lui a répondu : – La meilleure est celle qui lorsque son mari la regarde, y trouve le bonheur. Qui lorsqu’il lui donne un ordre, lui obéit. Qui s’il s’absente, se protège pour lui. Qui ne refuse pas de se donner à lui, lorsqu’il l’appelle, »

 

« Epousez la femme féconde et affectueuse. »

 

« N’épousez pas des femmes de proche parenté, car l’enfant qui en naîtra, sera maigre. »

 

« Quelqu’un est venu avec sa fille voir Mahomet et lui dire : – Ma fille refuse de se marier. – Obéissez à votre père ! Mahomet lui intime l’ordre. – Au nom de celui qui vous a envoyé ! Je ne me marie pas sans connaître les droits de l’homme sur son épouse, lui demande la fille. – Sachez que le droit de l’homme sur son épouse est énorme. S’il souffre d’un abcès et qu’elle le suce, et si la rouille ou le sang se dégage de son nez et qu’elle l’avale, elle ne sera pas suffisamment en mesure de lui accorder tous ses droits ! – Au nom de celui qui vous a envoyé, je ne me marierai jamais ! »

 

« La prière de deux individus est considérée comme illicite : celle d’un esclave rebelle jusqu’à son retour chez son maître, et celle d’une femme qui désobéit à son mari, jusqu’à sa soumission. »

 

« Toute femme qui demande à son époux de la répudier sans raison valable, sera privée de l’odeur du paradis. »

 

« Une natte est mieux qu’un femme stérile. »

 

« Une femme noire mais féconde vaut beaucoup plus qu’une femme belle mais stérile. »

 

« Les femmes sont déficientes intellectuellement et religieusement. »

 

« Toutes les femmes sont mauvaises. Mais le pire, c’est qu’elles sont indispensables. »

 

« Méfiez-vous des femmes ! La sédition des enfants d’Israël venait des femmes. »

 

« Puisque la femme est déficiente intellectuellement et religieusement, elle conduit l’homme à un comportement similaire. »

 

« Si un homme se marie avec une femme, qu’il dise : O Allah ! Accorde-moi son bien et le bien avec lequel tu l’a créée. Mais préserve-moi surtout de son mal et du mal avec lequel tu l’a créée. »

 

« Demandez conseil aux femmes et faites le contraire. En les contredisant, vous aurez la bénédiction. »

 

 

 

La femme au regard des docteurs de la charia et des exégètes.

 

Pour éviter d’ennuyer le lecteur, on se limite ici à quelques exemples à ne citer que quelques auteurs.

 

Tabari explique les raisons de l’expulsion d’Adam et d’Eve du paradis. « Allah dit : Eve ! C’est toi qui as induit mon serviteur dans le péché.

(176 Khadija as-Sabbar, La femme entre la modernité et la mythologie : 177 Interprétation du Coran ; 178 Anouar at-tanzil wa asrar at-ta’wil ; 179 At-tafsir al-Kabir wa mafatih al-ghayb ;180 Chaqaïq al-athraj fi raqaïq al-ghinj ; 181 Tafsîr al-quraan al-azim ;182 Ilm at-tafsir)

 

« Tu ne conçois plus que dans la souffrance. Et chaque fois que tu vas accoucher, tu seras exposée à la mort. »

 

Ibn Kathir177 : « L’homme est supérieur à la femme et mieux qu’elle. C’est pourquoi la prophétie appartient uniquement aux hommes. L’apôtre d’Allah a dit : Toute nation dirigée par une femme ne réussira pas ! »

 

Al-Bidawi178 : « Allah a préféré l’homme à la femme à cause de la perfection de sa raison, sa bonne gestion et sa force dans l’action. C’est pourquoi il lui a réservé la prophétie, l’imamat, la direction des cérémonies, le témoignage dans les assemblées, le devoir du jihad, le double héritage et la volonté absolue dans les décisions. »

 

Al-Fakhr al-Razi 179 : « Comme la supériorité de l’homme est confirmée dans tous ces domaines, il s’avère que la femme n’est qu’un prisonnier handicapé entre les mains de l’homme. »

 

Al-Suyouti180 : « Le jihad de la femme c’est de sauvegarder sa virginité pour son époux. »

 

Ibn Kathir181 : « Si la femme craint que son mari se détourne d’elle ou éprouve de l’aversion à son égard, elle n’aura qu’à renoncer à ses droits, totalement ou partiellement, de nourriture, de vêtements, de logement ou d’autres. Et c’est de son droit d’accepter ces concessions. Le cas de Saouda, la deuxième femme du Prophète, est un bon exemple. Lorsqu’il ne lui manifestait plus de prédilection et lui proposa la répudiation, elle l’a supplié de la garder auprès de lui et a cédé à Aïcha les nuits qu’il devait passer avec elle. Il a accepté… »

 

Al-Choukani182 : « La réconciliation (entre un homme et une femme) est licite de différentes manières. Elle peut renoncer à son droit à l’alcôve (lorsque son tour arrive) ou à une partie des dépenses qu’il lui doit ou de la dot. C’est par la réconciliation que les âmes se calment et que les conflits se dissipent. C’est mieux que la répudiation. »

 

183 Talbis Iblis

 

184 Ihya ouloum ad-din

 

Ibn al-Qayïm183 : « J’ai entendu le diable dire à la femme : Tu es la moitié de mes soldats et de mon épée, ainsi que ma déléguée en cas de besoin. »

 

Ghazali184 : « La passion libidinale comprend dix volets : neuf chez la femme et une chez l’homme. Allah leur voile ces passions par la pudeur. »

 

« L’apôtre d’Allah a autorisé les femmes à se rendre à la mosquée, mais, en vérité, cette autorisation ne concerne que les vieilles. »

 

« Le mariage est une sorte d’esclavage. La femme est une esclave. Elle doit en tout une obéissance absolue à son époux, sauf en ce qui concerne le péché. »

 

Ces réflexions ne représentent qu’une goutte d’eau dans la mer des honneurs et des considérations accordées à la femme en islam. J’aurai pu compulser encore des milliers de citations du même calibre, car les traités du patrimoine et la littérature islamique en sont prolixes. Reste la question qu’il faut poser : Si l’honneur rendu à la femme implique qu’on lui impute tous les maux et de la qualifier de sédition, quel aurait été son sort si l’islam ne lui avait pas accordé son affection et le respect de ses droits ?

 

Finalement, je lève mes bras vers le ciel et je rends hommage au Seigneur d’être un garçon et non pas une femelle qui, selon Mahomet et ses adeptes, est, « intellectuellement et religieusement, déficiente ».

 

Traduit par Maurice Saliba / Decembre 2008

Disclaimer: The articles published on this site represent the view of their writers.